vendredi 30 août 2019

La tournante


femme, violence, silence, poème
Image trouvée ICI




Un seul cri,
Un seul son
Sort de moi,
Le silence.

Ils sont là.
Me regardent.
Et leurs yeux
Sont autant d’épines
Dans mon cœur.
Et leurs mains,
Comme des fouets,
Laissent des trainées de feu
Dans ma chair.

Un seul cri,
Un seul son
Sort de moi,
Le silence.

Un silence angoissant,
Un silence qui tue,
Un silence de mort.

Ils répondent à ma douleur
Par de la violence,
A ma détresse
Par la souffrance,
A ma peur
Par leurs silences.

Ils m’entraînent
Hors du temps,
Hors de moi.
Ils m’emmènent dans la nuit.

Une nuit sans lune,
Une nuit sans aube,
Une nuit sans fin,
Une nuit sans retour possible.

Même partis,
Ils sont là,
Dans ma tête,
Dans mon corps.

Un seul cri,
Un seul son
Sort de moi,
Le silence.

Et pourtant,
Ils m’ont tous entrainé
Dans la tourmente

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire