vendredi 9 août 2019

Des Mots et Des Maux



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Je vous invite autour d'un café à réfléchir sur le pouvoir des mots et sur leur conséquence.

Les Mots sont très puissants. Ils atteignent la cible en plein cœur (infligeant une profonde douleur) ou en pleine tête (à cet endroit le mot va être cogité, réfléchit, retourné dans tous les sens). les mots peuvent mettre du baume au cœur ou déchirer celui-ci, créant une blessure, un maux. Ils peuvent  tuer à petit feu. Ils restent graver à jamais dans la mémoire, même si ils n’ont pas été gravés dans la pierre.

Ils restent là, tapis dans l’ombre de la rancœur, de la peur et même parfois du doute (A-t-il raison ? Suis-je si mauvaise ?).

Du coup, le corps, qui lui ne peut s’exprimer avec des Mots, va le faire à travers des Maux. Et tous ces Mots qui ne se sont pas envolés (contrairement à la croyance populaire) vont se focaliser en un Maux.


Le donneur de Mots ne l’a pas toujours fait exprès mais le porteur de Maux souffre parfois à jamais.

Je me posais des questions sur "comment être soi même" dans un article ultérieur. Vous voyez où je veux en venir ?

Ces Mots, jusqu’à quel point ils peuvent façonner notre personnalité ? Ils influent certainement sur notre carapace. Mais si elle sert à atténuer les Mots, en voulant les rejeter, ne créait elle pas d’autres Maux ?

         Pensons aussi au ravage laissé dans l’enfance par une petite phrase qui peux paraitre insignifiante à l’adulte mais qui restera incomprise de l’enfant. Un « tu es nul » lancé sur le coup de l’énervement, amènera l’enfant à penser qu’il n’arrivera jamais à rien, alors pourquoi essayer ?

         Et quant est-il des personnes qui vivent avec un pervers narcissique ? Que reste t-il d’une personne à qui tous les jours on répète : tu es nulle, tu es moche, tu as vu comment tu es attifé ?... Que reste-il de la confiance en soi ? Cela peut-il s’apparenter à une forme de lavage de cerveau, qui vise cette fois, non à convertir à des idées, mais à faire perdre toute confiance et toute remise en question de l’autre ? Qui vise à accepter ce que l’autre dit comme chose accomplit, comme vrai et ne voir que ces « prétendus » défauts, pour que lui puisse se voir plus grand, plus fort, plus beau, plus intelligent, pour masquer son manque de confiance en lui. Car le pervers narcissique se sert des mots comme d’une arme pour ce grandir lui, mais de l’autre que reste-il ?

Il est si facile de voir les défauts des autres. Mais qu’en est-il de nous. Qui somme nous pour juger, critiquer ? Qui sommes nous pour dire aux autres comment ils doivent se comporter, vivre. Sommes-nous si merveilleux ? Sans aucun défaut ? Si parfait ?

         Alors, faisons attention à la valeur des Mots. Tournons 7 fois la langue dans notre bouche. Apprivoisons les Mots et valorisons le coté positif plutôt que de toujours mettre le négatif en avant.

« Que ta parole soit impeccable » (un des "4 accords toltèques" à passer avec soi même d’après Miguel Ruiz).

Et vous, qu'en pensez-vous ?

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