Je vous invite autour d'un café à réfléchir sur le pouvoir des mots et sur leur conséquence.
Les Mots sont très puissants. Ils atteignent la cible en plein
cœur (infligeant une profonde douleur) ou en pleine tête (à cet endroit le mot va être cogité, réfléchit, retourné dans tous les sens). les mots peuvent mettre du baume au cœur ou déchirer
celui-ci, créant une blessure, un maux. Ils peuvent tuer à petit feu. Ils
restent graver à jamais dans la mémoire, même si ils n’ont pas été gravés dans
la pierre.
Ils restent là, tapis dans l’ombre de la rancœur, de la peur et
même parfois du doute (A-t-il raison ? Suis-je si mauvaise ?).
Du coup, le corps, qui lui ne peut s’exprimer avec des Mots, va le
faire à travers des Maux. Et tous ces Mots qui ne se sont pas envolés
(contrairement à la croyance populaire) vont se focaliser en un Maux.
Le donneur de Mots ne l’a pas toujours fait exprès mais le porteur
de Maux souffre parfois à jamais.
Je me posais des questions sur "comment être soi même" dans un
article ultérieur. Vous voyez où je veux en venir ?
Ces Mots, jusqu’à quel point ils peuvent façonner notre
personnalité ? Ils influent certainement sur notre carapace. Mais si elle sert
à atténuer les Mots, en voulant les rejeter, ne créait elle pas d’autres Maux ?
Pensons aussi au ravage laissé dans l’enfance
par une petite phrase qui peux paraitre insignifiante à l’adulte mais qui
restera incomprise de l’enfant. Un « tu es nul » lancé sur le coup de
l’énervement, amènera l’enfant à penser qu’il n’arrivera jamais à rien, alors
pourquoi essayer ?
Et quant est-il des personnes qui
vivent avec un pervers narcissique ? Que reste t-il d’une personne à qui
tous les jours on répète : tu es nulle, tu es moche, tu as vu comment tu es attifé ?...
Que reste-il de la confiance en soi ? Cela peut-il s’apparenter à une
forme de lavage de cerveau, qui vise cette fois, non à convertir à des idées,
mais à faire perdre toute confiance et toute remise en question de l’autre ?
Qui vise à accepter ce que l’autre dit comme chose accomplit, comme vrai et ne
voir que ces « prétendus » défauts, pour que lui puisse se voir plus
grand, plus fort, plus beau, plus intelligent, pour masquer son manque de
confiance en lui. Car le pervers narcissique se sert des mots comme d’une arme
pour ce grandir lui, mais de l’autre que reste-il ?
Il est si facile de voir les défauts des autres. Mais qu’en est-il
de nous. Qui somme nous pour juger, critiquer ? Qui sommes nous pour dire
aux autres comment ils doivent se comporter, vivre. Sommes-nous si
merveilleux ? Sans aucun défaut ? Si parfait ?
Alors, faisons attention à la valeur des Mots. Tournons 7 fois la langue dans notre bouche. Apprivoisons les Mots et valorisons le coté positif plutôt que de toujours mettre le négatif en avant.
« Que ta parole soit impeccable » (un des "4 accords toltèques" à passer avec soi même d’après Miguel Ruiz).
Et vous, qu'en pensez-vous ?
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