Pierre
Agrit fait les cents pas. Le vol Sydney-Paris à une heure de retard, et
évidemment, aucune explication. Pour tromper son impatience, il sort la revue
économique qu’il avait placée dans son attaché-case et s’installe en
ronchonnant sur l’un des sièges inconfortables de l’aéroport. Son esprit
n’arrive pas à se fixer sur ce qu’il lit. Il repense aux jours qui ont précédés
son départ pour l’Australie. Il s’était
disputé avec Mathilde, sa femme, car elle ne voulait pas décaler son départ
pour Toulouse de quelques jours, juste le temps pour lui de revenir de son
voyage d’affaire. Elle était partie sans un regard en arrière, sa petite valise
sous le bras, arguant qu’après ce voyage, il trouverait une autre raison pour
qu’elle ne parte pas et qu’il pouvait bien se débrouiller seul quelques temps. Tout
en montant dans la Volvo de sa sœur Rosanne, elle avait finit sa diatribe sur le
fait que le monde n’allait pas s’écrouler pour autant. Mais que lui
prenait-il ? C’était bien la première fois que la douce Mathilde
s’opposait à lui. Il était persuadé que Rosanne, la sœur de Mathilde l’avait
montée contre lui. Et puis tout ça s’était la faute de Geneviève, sa belle
mère. On n’avait pas idée de monter sur une chaise, à son âge, pour changer
l’ampoule de la cuisine. Résultat couru d’avance : chute, ambulance,
fracture du crane, coma et
hospitalisation. Pourquoi fallait-il qu’elle aille là-bas ? Sa mère ne
saurait même pas qu’elle est là, alors que lui si ! Il avait dû se
débrouiller seul pour faire sa valise et avait faillit louper son vol.
Heureusement il n’avait pas fait cent mètre, qu’il s’était rendu compte qu’il
oubliait billet d’avion et passeport. Une fois arrivé à Sydney, il avait
faillit hurler en voyant l’état de ses chemises. Il n’était visiblement pas
douer pour faire sa valise. Il avait contacté Mia, sa maitresse, dans l’espoir
qu’elle règlerait le problème à coup de fer à repasser, mais cette dernière
n’avait rien trouvé de mieux que de partir surfer à Bells Beach. Il s’était
donc retrouvé avec une facture de pressing impressionnante. Et pour couronner
le tout, son voyage professionnel s’était couronné par un échec. Cela ne
pouvait pas être pire. Et bien il s’était trompé.
Tout va toujours bien à la fin. Si ça ne vas pas, c'est que ce n'est pas la fin. (Nouvelles, contes, poésie et autres histoires, selon mes envies ou mon humeur)
vendredi 31 mai 2019
vendredi 24 mai 2019
Comment être soi même ?
Site de l'auteur : https://paulocoelhoblog.com/
Être soi même, cette notion est actuellement beaucoup « galvauder », mis à toutes les sauces. Et je me pose beaucoup de questions.
Comment être soi même dans ce monde qui change sans arrêt, dans ce monde en continuelle mutation ? Un monde où il faut tenir plus du caméléon que du chêne, un monde où il faut sans cesse s’adapter pour survivre.
Et notre éducation ? Comment nos parents avec leur système d’éducation, leurs attentes et leurs rêves, ont-ils influencé qui l’on est ? Il faut ajouter à cela, leurs croyances, leur religion.
vendredi 17 mai 2019
Naissance
Image trouver sur ce site : https://demarches-administratives.org/declaration-naissance/
Pour Léanne Martin, la journée avait
été très longue. Elle trépignait de joie et d’inquiétude mêlée. Elle n’avait
qu’une hâte parler à Thomas. Comment allait-il prendre la nouvelle ? Elle
le savait, Thomas ne voulait pas d’un enfant ou pour le moins, pas pour
l’instant. Il ne se sentait pas prêt. Mais Léa était plus que prête et cela
faisait déjà trois ans qu’il refusait catégoriquement d’envisager cette
nouvelle perspective à leur amour. Car Léa n’en doutait pas, ils possédaient
suffisamment d’amour en eux pour le partager avec un petit bout d’eux-mêmes.
Alors, Léa avait oublié de prendre sa pilule, involontairement bien sûr, un
acte manqué. Et le résultat était là, la vie avait repris ses droits et trouvé
le chemin au creux de son ventre, au creux de son cœur. Oui, de son cœur !
Car elle l’aimait déjà ce petit être qu’elle attendait de sentir bouger avec
l’impatience d’une futur maman. Toute la journée, Léanne était restée perché
sur son petit nuage, même si à côté, un petit nuage noir, grossissant au fil de
la journée, enfla son inquiétude et son
appréhension. Rentrée chez elle, elle s’était empressée de prendre une douche
et d’enfiler la petite robe noire que Thomas aimait tant. Ce soir, pour la première
fois depuis leurs huit ans de vie commune, c’est elle qui le sortait. Elle
avait réservé dans leur restaurant préféré et avait laissé un message à sa
secrétaire pour qu’il la rejoigne là bas après le boulot.
vendredi 10 mai 2019
Enfance volée
Image provenant du site : https://nospensees.fr/la-tristesse-chez-les-enfants/
Enfance volée
L’homme au sourire charmeur,
Cet homme cher à mon cœur,
N’était qu’un voleur.
Il a volé les couleurs,
Les couleurs du bonheur.
Mes dessins sont en noirs,
Mes dessins sont salis.
vendredi 3 mai 2019
Bon à savoir : présentation du blog
Les nouvelles : sont-elles bonnes ?
J'ai décidé
de mettre toutes celle qui me passent par la tête, même si je les juge
mauvaises.
Pour 3
raisons :
- Mes goûts ne sont pas forcément ceux des autres
- Je suis trop perfectionniste et avec moi rien n'est bon
- Et enfin, le trac, qui est souvent mauvais conseiller.
Alors je
préfère tous mettre et vous laisser juger vous-même.
Il en va de même pour mes poèmes.
Dans la rue Bric à Brac
Vous trouverez tous ce dont
j’ai envie de parler et qui ne rentre pas dans les autres catégories.
Inscription à :
Articles (Atom)